Le Futhark est le nom Germanique de l’Alphabet Runique construit sur les six premières Runes le composant : F(feoh) – U(Ur) – Th(Thorn) – A(Os ou As) – R(Rad) – K(Ken) comme le nôtre est basé sur le A d'alpha et le B de bêta.
Avant tout il est utile de rappeler que l'on trouve différent Futhark dont voici un récapitulatif :
Le plus ancien Futhark (dit aussi d'Elder Futhark) :
Il est le langage originel des Runes fait de 24 signes (et peut-être 25 si on lui ajoute la Rune Blanche, le Wyrd). Il débute avec le F de Feoh et s'achève avec le O d'Odal, mais nous y reviendrons.
Il fut utilisé par tous les peuples Germaniques, Norvégiens, Suédois, Danois, etc.… .
(Dans cet ouvrage il sera la référence que l'on reconnaîtra par le simple mot de Futhark.)
Le Futhark Anglo-saxon (le Futhorc) :
Dérivé du Futhark, il serait apparu au V ème siècle environ sous l'influence des peuples de Frise couvrant une partie de la Germanie et des Pays-Bas.
Il diffère par l'ajout de plusieurs autres Runes (entre 5 et 10) servant à élargir la gamme sonore de sa prononciation mais aussi pour l'enrichir de lettres plus élaborées. Il est courant de le présenter comme étant composé de 32 Runes.
Le plus jeune Futhark (dit de Futhark Danois) :
Apparu en Scandinavie, entre le VII et VIIIe siècle, il est né principalement de l'influence Danoise mais aussi Suédoise et Norvégienne. En fait il a connu son expansion dans toute la Scandinavie étant même adopté jusqu'en Island.
Plus étrangement ses caractères furent réduit à 16 Runes, les mêmes glyphes symbolisant plusieurs lettres et sonorités.